1001 portraits - Alessandra McGovern

13 octobre 2020

La Centrale des artistes

Qu’ils se déploient dans l’ombre ou en pleine lumière, les Journées de la culture célèbrent cette année les innombrables métiers et professions qu’exercent avec passion des milliers de travailleurs, d’artistes et d’artisans. Ainsi, la Centrale désire mettre en lumière quelques personnalités qui gravitent autour d’elle en vous présentant sa série d’entrevues intitulées 1001 portraits.

Aujourd’hui, nous vous présentons Alessandra McGovern

Oui, c’est possible de vivre de sa passion, et c’est ce que prouve Alessandra McGovern tous les jours. Depuis qu’elle est toute petite, ce qu’elle préfère, c’est dessiner. Aujourd’hui, elle est designer graphique et illustratrice, alors le dessin, c’est sa vie! Bien sûr, il lui aura fallu faire quelques détours et travailler très fort avant de vraiment en faire une carrière, mais sa persévérance a porté fruits.

Ce qu’elle aime aussi beaucoup de son métier, c’est que ce domaine est en évolution constante, surtout avec les réseaux sociaux : « On n’a jamais le temps de s’ennuyer, je dois sans cesse m’adapter pour que mon travail soit toujours pertinent et que les gens viennent me chercher pour ce que je fais et non pour que je réplique le style de quelqu’un d’autre. J’adore aussi être mon propre boss, faire mes horaires, choisir mes contrats. Mais je n’oublie jamais que je fais de l’art commercial, donc il faut que je m’adapte aux besoins des clients, tout en affirmant son style. »

Selon Alessandra, ce qu’il manque en ce moment dans le paysage culturel lavallois, c’est des lieux de création pour les artistes : « Les artistes aiment beaucoup les espaces communs où se rencontrer pour créer et échanger des idées; je pense à des endroits comme les lofts créatifs et les centres d’impression qu’on trouve à Montréal, très accessibles, près des stations de métro. À Laval, nous avons des institutions, des lieux de diffusion, mais aucun lieu de création véritablement accessible, aucune résidence ni bourses pour les jeunes artistes. »

Ce qu’Alessandra aime de la Centrale, c’est qu’elle facilite le travail des artistes tout en créant des projets pour rejoindre un plus vaste public : « Ça commence avec un intérêt et ça finit avec des actions. C’est ce dont on a besoin à Laval! »

Entrevue et rédaction Rachel Fleury